Né le 2 juin 1947, André Beauclercq a débuté l’apprentissage de la guitare vers 1964 en découvrant « Les Cousins » et « The Shadows » et les principaux pionniers du rock’n roll : Chuck Berry, Jerry Lee Lewis, Eddie Cochran, Elvis Presley et Gene Vincent qui étaient, à cette époque, ses chanteurs préférés.

En 1965, il fait ses débuts comme chanteur dans le groupe bruxellois « The Wild Cats » puis à Malonne en 1967, il fonde avec feu le guitariste Guy Fagnaux, « The Fire Stones », groupe dans lequel il tient à la fois la guitare solo et le micro de chanteur.

Après ses obligations militaires, il se retrouve à Jambes à la tête du groupe « Love », influencé par le courant « Love, peace and flowers » et dans lequel il se liera d’une longue et profonde amitié avec le très populaire batteur namurois Joseph Henry, dit « Jojo » et Edgard Lambiotte, bassiste, qui contribuèrent ensuite au succès de l’excellent orchestre de bal « The Fire Stones ».

En 1969, André Beauclercq se retrouve comme guitariste rythmique dans un excellent groupe bruxellois de rythm and blues : « Alan George Trust ». Il participe ensuite à deux groupes bruxellois de musique expérimentale : « Inside » et « Gettisburgh ». De 1973 à 1975, il fait un bref passage dans les groupes flamands « The Raindrops » et « The Motives » avant de mettre un terme provisoire à ses expériences musicales. Mais la musique des années ’60 revient régulièrement au goût du jour et la nostalgie fera le reste !

C’est ainsi qu’en 1988, André Beauclercq fonde « The Little Big Chiefs » qui fit redécouvrir au public bruxellois la musique des « fifties » et des « sixties » pendant cinq ans au cours de concerts mémorables au fameux « Square Inn ».

Après un bref passage chez « Les Aigles Noirs » en 1996, André Beauclercq, émigré définitivement en terre wallonne, rencontre Dominique Pleinnevaux qui lui propose de partager sa passion pour la musique country. Nouvelle expérience, nouveau défi, André Beauclercq relève le gant. Mais il faut attendre l’année 1998 pour voir la création du groupe « Nashville Roots » avec lequel il redécouvre minutieusement les pionniers du rock comme Carl Perkins et Vince Taylor pour ne citer que les principaux. Quant à ses groupes favoris, ce sont toujours « The Rolling Stones », «The Beatles» et « The Animals » dont il apprécie quelques versions assez élaborées des standards du rock and roll des années ’50.

Son morceau préféré est « Memphis Tennessee » de Chuck Berry. Il en possède une trentaine de versions différentes, principalement sur vinyle et sur bandes ! Son interprétation de « Memphis » est une synthèse de la version de Vince Taylor et des prouesses instrumentales de Lonnie Mack et des « Ventures » : un rock terrible à découvrir… souvent en début de concert, histoire de mettre immédiatement les choses au point !!!

André Beauclercq quitte le groupe Nashville Roots en 2010 pour se reposer un peu et surtout prendre un peu de recul par rapport à son engagement musical.

Rappelé le 7 décembre 2013 pour assurer la première partie du concert du 15^ème anniversaire de Nashville Roots, André est vivement encouragé par un public enthousiaste pour reprendre le chemin des concerts de rock and roll.

C’est ainsi qu’il propose aux « anciens » de Nashville Roots de le rejoindre pour réaliser un de ses vieux rêves : enregistrer un CD de quelques reprises des succès des années ’50. Rapidement deux musiciens de l’actuelle formation de Nashville Roots vont accepter de compléter la nouvelle formation : le bassiste Willy Janty et le pianiste Brunon De Tournay.

Pianiste originaire de Malonne, Brunon De Tournay est diplômé de l’académie de Namur et du Conservatoire de Huy. Il s’est déjà produit dans divers groupes de jazz, tantôt comme bassiste, tantôt comme pianiste. Pendant quelques mois, il a accompagné le groupe « Canon Ball » dont le répertoire se compose de reprises de « Supertramp ». 

Il a également sévi dans le groupe « Graceland » dont le chanteur tentait de ressusciter Elvis Presley !

Sympathique et efficace, Brunon avait rapidement convaincu les fondateurs de Nashville Roots par son doigté subtil, ses soli originaux, ses idées constructives, sa gentillesse et un humour débordant. C’est le 22 décembre 2003 que le groupe «  Nashville Roots » a accueilli Brunon comme cinquième musicien. Aujourd’hui il assure encore et toujours tous les concerts de ce groupe country.

Mais en janvier 2014, Brunon De Tournay a éprouvé le désir de s’intégrer également dans le groupe « BLEUE EYES ROCK » en formation pour contribuer en priorité à la préparation de son premier CD.

Né à Namur le 8 juillet 1952 – presque en même temps que le rock and roll – et fort de 4 kg 100 très exactement, Willy Janty croît en sagesse dans la région de Huy tandis que Bill Haley faisait déjà un « tabac » avec le fabuleux « Rock around the clock » et que Chuck Berry venait d’enregistrer « Maybellene ».

Influencé dès son plus jeune âge par cette musique endiablée, Willy attend avec impatience sa première guitare, d’autant plus qu’à Malonne commence à se produire le groupe « The Fire Stones » dont il est un fervent admirateur.

Cette première guitare, une « EGMOND », il la reçoit à l’âge de 15 ans. Il apprend ses premiers accords mais très rapidement, c’est la basse qui l’attire et, en 1969, il acquiert son instrument favori : une Fender Precision Bass, aujourd’hui considéré comme un instrument de collection.

A 17 ans, il fait ses débuts dans son premier groupe, « The Blue Men », qui se produit dans les bals populaires des environs de Namur.

Après ses obligations militaires, de 1972 à 1973, il se produit pendant deux ans au sein du groupe « Magic System » qui anime également de nombreux bals.

Particulièrement doué, Willy rejoint, en 1977, la formation « Les Ombres » avec lequel il enregistra deux 45 tours. Puis, à partir de 1982, il effectue régulièrement des remplacements dans le très populaire groupe namurois « Les serpents Noirs ».

Dès 1994, il abandonne définitivement les groupes de bal pour rejoindre le groupe « Nancy B », dont la chanteuse reprend des compositions de Céline Dion, de Patricia Kaas, de France Gall et d’Axel Red. C’est au sein de ce groupe qu’il se lie d’amitié avec le guitariste soliste Guy Lejeune qui l’amènera dans le groupe « Nashville Roots » où il remplace depuis octobre 2001 le bassiste Philippe Raymakers.

Lors du quinzième anniversaire de Nashville Roots, Willy répond favorablement à l’appel d’André Beauclercq pour concrétiser un vieux rêve de celui-ci : enregistrer un CD de rock and roll des années ’50. C’est dans ces circonstances que le groupe « BLUE EYES ROCK » va se former en moins d’un mois.

C’est à l’âge de 13 ans que Michel découvre la batterie.

Après quelques leçons rudimentaires données par Yvan POCHET, il anime les bals populaires avec différents groupes musette, pop, country et jazz : "The Fire Stones", "Polychrome", "les Cougars", "California Sunrise", "Flash-Back", "Pénélope",  "Les Chats Doux", Le Bigband de Profondeville, ….

A l’âge de 25 ans il s’inscrit à l’Académie de musique de Tamines et y suit les cours du professeur Alain LEVECQ de la section Percussions.

Suivront des stages de jazz animés par Bruno CASTELLUCCI, Thierry GUTMANN et Stéphan LAY.

En 1999, il est appelé par André BRASSEUR pour assurer un remplacement dans son combo, il l’accompagnera dans tout le Benelux pendant dix années.

Sa formation musicale, tant jazz que classique lui permet de tenir également les baguettes dans l’Orchestre Symphonique National et le Bigband de la S.N.C.B.

Michel est un ami de longue date. Il est souvent venu assister aux concerts de "Nashville Roots", dont ceux du 10^ème et du 15^ème anniversaire.

Michel n’est pas le dernier à avoir accepté de se joindre comme batteur au groupe "BLUE EYES ROCK".